Interview d’un professionnel de Vélo

interview by Leny Ulmann

Le Vélo est un sport passionnant et varié, qui comprend notamment la descente, le Trial et le BMX (Street ; Race ; Freestyle). Nous avons choisi de vous parler du PumpTrack, une discipline qui passionne plusieurs dizaines de milliers de cyclistes dans le monde. Certaines personnes ont d’ailleurs décidé d’en faire leur spécialité et nous allons interviewé l’un de ces professionnels nommé Guillaume Reber.

  1. Depuis combien de temps faites-vous du vélo ? 

Cela fait 8 Ans que j’ai commencé à faire du vélo, j’ai testé tous les sports, mais, il faut savoir qu’après 3 mois de BMX, on peut déjà faire des folies mais… 8 ans, ce n’est rien par rapport aux professionnels. Moi ça fait 14 ans que je fais du vélo, je n’ai pas toujours fait du PumpTrack. Étant tout petit, le vélo à trois roues comme tout le monde et puis après 6 mois, je me suis mis à faire du VTT, et je commence à faire des compétitions de PumpTrack, DH (vélo de descente).

  1. Quelle a été votre plus grosse blessure ?

Les blessures sont des choses plutôt énervantes en vélo, non pas car tu as mal mais parce que, tu ne peux plus faire de vélo. Mais les blessures peuvent dépendre selon les discipline dont le DH qui est le plus dangereux avant le freeride. Moi, j’ai eu de la chance c’est que je n’ai pas eu de très grosses blessures, j’ai failli mais je n’ai jamais eu de grosses conséquences, au final. Il y a deux ans je me suis crashé en DH, en vélo de descente, je serais mort si je n’avais pas mes protections, et au final je m’en suis sorti avec rien du tout, juste des égratignures et une entorse, j’ai vraiment eu de la chance parce que je n’ai jamais eu de grosses blessures. Et je croise les doigts.

  1. Le vélo, c’est de famille ou c’est personnel ?

Sûrement beaucoup de monde ont appris à faire du vélo dans un parking avec ses grands-parents ou ses parents mais pour des personnes, ce moment, peut changer une vie. Je ne saurais pas trop vous dire car cela ne fait pas longtemps que j’en fait, j’ai commencé à 14 ans, j’ai 16 ans maintenant. Le vélo, je me suis mis à en faire un peu comme quand nos parents ils nous initiaient à un sport ou peu importe à quoi, ils nous montrent un petit peu et j’ai tout de suite accroché. Je n’ai jamais lâché et je continuerai.

  1. Qu’est-ce qui vous a motivé pour commencer le (BMX, VTT…) ?

A Monthey, un grand nombre de jeunes ont été motivés par la construction du Skate-park/Pump Track et ce sport commence à s’améliorer en suisse grâce à toute cette motivation qu’a cette nouvelle génération de sportifs. Donc, comme je l’ai dit, mes parents, qui m’ont toujours soutenu. Derrière, ils me fournissaient du matériel, ils m’ont beaucoup aidé. Le vélo, c’est quand même un sport relativement cher donc ils m’ont toujours aidé, mais j’ai toujours su me débrouiller avec des personnes pour en faire. Après, je m’y suis vraiment mis il y a 4 ou 5 ans à faire du Pump Track, c’est vraiment beaucoup. Là par exemple, je commence les compétitions, j’ai fait le championnat suisse en septembre, j’ai fait la finale valaisanne, je suis arrivé 2e valaisan. Et je commence aussi les compétitions de DH, je me mets aussi à faire des coupes suisses, je commence tranquillement.

  1. Quelles sont les techniques que vous avez perfectionnées au fil des ans ?

Tout le monde a sa propre façon de s’améliorer mais, ce ne sont jamais les mêmes manières donc, apprenez de la façon que vous voulez, la seule chose importante, c’est de s’amuser à sa façon : « Au fil du temps, moi je n’ai jamais eu de gros objectif, pour moi le vélo, c’est surtout un plaisir et une passion et moi je dis aux personnes que on se perfectionnera toujours en s’entrainant certes même si on ne veut pas. Après moi je me suis mis au PumpTrack il y a 4~5 ans et puis là, je me perfectionne, je roule avec des personnes assez fortes qui m’aide aussi, qui me conseille et puis perfectionner mes ligne et trajectoire surtout. »

  1. Quel sont vos objectifs à l’avenir dans le vélo ?

Tout le monde a ses propres objectifs mais n’oubliez pas une chose, suivez vos propres objectifs pas ceux des autres. Je n’ai pas tellement d’objectifs, c’est surtout faire quelques compétitions gentiment en DH, Coupe Suisse, éventuellement se faire connaître un petit peu, je commence à avoir des sponsors, là ça m’aide beaucoup, sinon objectif : continuer les compétitions, se faire connaître, de grandir en gros.

  1. Comment voyez-vous l’évolution de ces sports en suisse ?

Rien à dire à part que c’est de mieux en mieux et c’est juste magnifique 😉 Le vélo se fait de plus en plus fréquent, surtout les années 2024-2025 en suisse, surtout en valais dans le VTT. L’année prochaine, il y a les championnats du monde dans trois disciplines : en Vélo de descente à Champery, Pump Track et en Crosscountry. ll y a des personnes mondialement connues qui viennent, on commence à rouler, à connaître des personnes et ça le Valais ils l’ont vraiment bien fait, On est vraiment en trains de développer des sites pour pratiquer le vélo qui sont en train de se construire. Moi, je trouve que c’est génial parce que vraiment le vélo là il  a une évolution, il est en train de grandir d’un coup. Et c’est génial plus pour les amateurs que les professionnels.

  1. Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter ou partager ?

Juste faites-vous plaisir peu importe le sport, le hobby, la passion que vous avez, faites-vous plaisir ! C’est bien de se fixer des objectifs mais il ne faut pas que ça prenne trop sur vous et il faut vraiment que cela reste du plaisir, ça c’est le mieux !

-*Bien sûr, il ne faut pas oublier que la sécurité, c’est le plus important. Avant de monter sur un vélo, n’oubliez pas de bien mettre un casque, en regardant bien qu’il ne soit pas défectueux (polystyrène dur, fendu, etc.…) Donc, la morale…. Faites-vous plaisir et restez en toute sécurité !